Dans les ligues ouvertes, il n’y a pas de conventions collectives, ni de syndicats qui protègent les intérêts des joueurs. Il revient donc aux agents des joueurs de négocier le salaire de ces derniers individuellement avec chaque club[1]. Lors des négociations, plusieurs éléments de rémunération sont discutés : le salaire fixe, les bonus à la signature, les bonus à la performance et les clauses de contingence (voir graphiques ci-contre).

En Europe, les salaires sont souvent soumis à des clauses de contingence, qui permettent aux clubs de prévoir des ajustements du salaire fixe en cas de relégation ou de promotion du club, mais aussi des primes pour publicité en faveur du club, entre autres.
Enfin, l’incertitude quant aux résultats sportifs et donc aux revenus, a un impact sur les salaires, car les clubs ne veulent pas payer des salaires trop élevés à des joueurs de divisions inférieures. De plus les joueurs ne veulent pas forcément rester dans un club qui a été relégué, tout dépendant du salaire offert par le club[3]. Pour s’assurer de meilleures performances certains clubs n’hésitent pas à s’endetter afin de recruter les meilleurs. En effet, le lien entre masse salariale et résultats sportifs a été clairement démontré[4].
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